Vous êtes ici : Accueil / Ressources / Conférences passées / conférence janvier 2017. / Tables rondes / TR 1 : Responsabilités / Contributions TR 1 : Responsabilités

Contributions TR 1 : Responsabilités

Le programme eTwinning comme vecteur de formation des enseignants

Bertrand Richet, inspecteur général de l'éducation nationale

Initié début 2005, le programme européen eTwinning est un dispositif de jumelage de classes d’au moins deux pays différents autour d’un projet commun, dispositif faisant très largement appel au numérique pour la conception collaborative du projet. Piloté à l’échelle européenne, il est complété par des bureaux d’assistance nationaux (le Scérén-CNDP pour la France), un réseau d’ambassadeurs et près de 200 000 enseignants inscrits sur la plate-forme d’échanges. Les projets sont de taille et de durée très variables et les enseignants qui souhaitent se lancer bénéficient de conseils et de suivi et peuvent participer à des manifestations académiques, nationales ou internationales destinées à promouvoir les rencontres, répondre aux interrogations ou présenter de nouveaux outils. La définition d’un projet clair, l’engagement de collègues motivés et l’appui des chefs d’établissement sont trois éléments clés de la réussite d’un jumelage eTwinning. Télécharger la contribution.

Quelle responsabilité de l'École dans la place que prend le numérique dans la vie et la culture des jeunes et des adultes ?

Bruno Devauchelle, enseignant-chercheur associé, Université de Poitiers (Techne) ; chargé de mission TICE, Université catholique de Lyon

Le monde scolaire ne cesse de se questionner depuis de nombreuses années sur le développement des technologies de l'information et de la communication. Christian Metz, Michel Tardy, Geneviève Jacquinot, Marie-France Kouloumdjian avaient déjà posé la question à propos de la télévision entre 1960 et 1980. Il se trouve que de nombreux articles et ouvrages actuels abordent de la même manière des questions posées jadis. Et pourtant les changements techniques sont importants puisque l'on est passé d'une logique de flux à une logique d'interaction. Ce qui est vrai pour la technologie ne le serait pas pour le monde académique. De fait le questionnement auquel est confrontée l'École d'aujourd'hui est du même ordre : quelle place donner à la parole du "récepteur" dans un dispositif de transmission des savoirs destiné à développer l'apprentissage ? Cette formulation, quasiment paradoxale si l'on n'approfondit pas le sens des mots, est pourtant au cœur des problématiques actuelles d'enseignement et de modèles éducatifs. Reformulé autrement, quelle place l'apprenant peut-il tenir dans le processus qui lui permet d'accéder à la reconnaissance de ses savoirs dans nos sociétés actuelles. Télécharger la contribution.